Les royautés coutumières à Wallis et Futuna
L’archipel de Wallis et Futuna, découvert au XVIIe siècle était peuplé de Polynésiens originaires des îles Tonga, la présence européenne était rare avant le XIXe siècle.
En 1959, les habitants de l’archipel choisissent par référendum, de devenir Territoire d’Outre-Mer, ce nouveau statut est fixé par la loi du 29 juillet 1961. L’organisation coutumière, respectée par la République, distingue trois royaumes : celui d’Uvéa à Wallis et ceux d’Alo et Sigave à Futuna. Chaque roi est détenteur de l’autorité coutumière pour son royaume, les Wallisiens et les Futuniens ont conservé leurs traditions polynésiennes. Dans ce territoire français, l’Eglise et la Monarchie se partagent le pouvoir.
La royauté d’Uvéa
A Uvéa, le roi est le chef de la hiérarchie coutumière. Il est assisté d’un premier ministre et de cinq ministres. Le lavelua nomme encore sur proposition de la population trois chefs de district qui ont eux-mêmes autorité sur les vingt et un chefs de village. Ces derniers, peuvent distribuer des corvées d’intérêt général, ils sont plébiscités ou destitués au cours d’assemblées générales, fono, qui ont lieu le dimanche dans une case.
Un monarque absolu
Le roi est un monarque absolu et respecté, et dans certains domaines, comme celui de la propriété foncière (ce qui touche à la terre) dans lequel il y a de nombreux conflits entre villages, le roi est celui qui tranche. Le royaume de Wallis, comme les deux royaumes de Futuna, n’est pas une monarchie héréditaire, mais aristocratique : ce sont les familles nobles, les alikies, qui élisent ou destituent les rois.
Régina, Déborah, Vanessa