THEO-PHILO 2 : Justice, engagement et bonheur
Nos interrogations, nos réflexions et notre découverte.
Oups ! Notre philosophe a oublié le rendez-vous mais notre théo-philo a quand même eu lieu en compagnie de Mesdames Favard, Ponia et Henriet.
En voici le compte rendu.
D’abord Stéphanie a rappelé l’objet d’étude dans lequel s’est inscrit notre deuxième théo-philo :
« Au XXème siècle l’homme et son rapport au monde ».
De La Peste de Camus nous avons retenu ceci : La Peste délivre un message pessimiste car l’homme est incapable d’échapper aux fléaux. Mais il y a aussi un message optimiste : l’homme peut vaincre les fléaux.
Ensuite, Gisèle nous a rappelé qu’Albert Camus a reçu le prix Nobel de littérature pour « l’ensemble d’une œuvre qui met en lumière les problèmes se posant de nos jours à la conscience des hommes ».
Elle a rappelé les problèmes évoqués par les élèves de la classe :
- 1. Pourquoi dans le monde y a-t-il autant d’injustice ? Est-ce que l’homme peut être parfait ?
- 2. Pourquoi l’homme a-t-il besoin de croire en quelque chose ? En quoi peut-il croire ?
- 3. Comment être heureux dans un monde injuste ?
Après ces questions les élèves ont essayé d’apporter leurs réponses, ils ont échangé leurs différents points de vue.
– Le monde est mauvais et injuste parce que l’homme n’est pas parfait, parce que la nature elle-même est injuste. Pour les croyants, ce sont des épreuves imposées par Dieu. Pour Camus c’est la condition absurde de l’homme. Mais si ’homme n’est pas parfait, il cherche à l’être.
– L’homme a besoin de croire pour donner un sens à sa vie. Il peut croire en l’homme comme le docteur Rieux ou croire en un Dieu comme le père Paneloux.
– Oui, on peut être heureux dans un monde injuste. En effet, on ne peut pas seulement se lamenter, il faut progresser, avancer. C’est ainsi qu’on peut aller vers la perfection. L’homme est heureux dans l’action et dans la solidarité avec ses semblables. Enfin, l’homme peut être heureux en contemplant la beauté du monde.
» Qu’est-ce que le bonheur sinon l’accord vrai entre un homme et l’existence qu’il mène? » (Noces)
Camus à Tipasa, la photo nous a été envoyée par notre philosophe que nous remercions.
Mme Favard a fait le lien entre nos interrogations et l’exposition Portraits de femmes des secondes comptabilité et secrétariat 2 présentant des femmes engagées dans l’action et la solidarité humaine. Nous avons retenu, parmi toutes ces femmes, la Birmane Aung San Suu Kyi parce que nous avons étudié en cours de français un extrait d’un de ses discours.
Puis nous avons visionné le début d’une oeuvre d’un vidéaste : Bill Viola, The Passing. Contrairement aux Oranais de La Peste, cet artiste américain a réfléchi sur la vie et la mort. The Passing raconte sa vision sur le passage de la vie à la mort ou de la mort à la vie. C’est une oeuvre qui a étonné tous les élèves, un étonnement positif pour certain et négatif pour d’autres.
Et la rencontre s’est terminée autour des tasses de thé et des petits gâteaux. Merci à Larissa qui a réalisé de bons rochers au coco !
Ylarie, Fidèle, Anouchka, Fiona, Stéphanie C, Emile, Adèle, Sarah A, Aimée et Sarah W.