La Miséricorde
MISERICORDIEUX COMME LE PERE
Le Pape François, qui se désigne lui-même comme le « serviteur des serviteurs de dieu» (Bulle d’indiction du Jubilé extraordinaire de la miséricorde), dans son livre Le nom de Dieu est miséricorde, en donne la définition suivante :
« La miséricorde, c’est l’attitude divine qui consiste à ouvrir les bras, c’est Dieu qui se donne et qui accueille, qui se penche pour pardonner. Jésus a dit qu’Il n’était pas venu pour les justes, mais pour les pécheurs. Il n’est pas venu pour ceux qui sont en bonne santé, qui n’ont pas besoin d’un médecin, mais pour les malades. On peut donc dire que la miséricorde est la carte d’identité de notre Dieu. »
Pourquoi un jubilé de la miséricorde ?
Comme l’explique le diacre Nisée, référent pour le diocèse de Nouméa de cette année extraordinaire, « jubilare, signifie se réjouir. Nous nous réjouissons de la miséricorde divine »
Le diacre poursuit ainsi : « Au début de son pontificat, le Pape François avait indiqué : ‘’Voici le temps de la miséricorde divine.’’ L’Eglise montre son visage maternel. » D’ouvrir son cœur à Dieu, de se reconnaître imparfait, en manque de son amour. Dans son homélie du 1er mars 2016 effectuée à la Chapelle Sainte Marthe au Vatican (Source : official Vatican Network), le Pape François a remarqué que, dans le Notre-Père, nous prions « Pardonne-nous nos dettes comme nous pardonnons aussi à nos dicteurs » (ndlr : traduction littérale de la version italienne.
Dans la liturgie francophone, cette phrase correspond à ‘’ Pardonne-nous nos offenses, comme nous ont offensés ’’).
« C’est une équation, tout cela va ensemble, a insisté le Saint-Père. Si toi, tu n’es pas capable de pardonner, comment Dieu pourrait-il te pardonner ? Lui, il veut te pardonner, mais il ne pourra pas le faire si tu as le cœur fermé, et que la miséricorde ne peut pas entrer ? ‘’Mais, Père je pardonne, mais je ne peux pas oublier cette chose mauvaise qu’il m’a faite… Alors, demande au Seigneur qu’il t’aide à oublier.’’ »
**LA MISERICORDE QUI ‘’OUBLIE ‘’
Durant toute cette année, chacun est invité à poser un geste concret nommé traditionnellement œuvre de miséricorde :
• Donner à manger aux affamés
• Donner à boire à ceux qui ont soif
• Vêtir ceux qui sont nus
• Accueillir les étrangers
• Assister les malades
• Visiter les prisonniers
• Ensevelir les morts
• Conseiller ceux qui sont dans le doute
• Enseigner les ignorants
• Avertir les pêcheurs
• Consoler les affligés
• Pardonner les offenses
• Supporter patiemment les personnes ennuyeuses
• Prier Dieu pour les vivants et pour les morts