Premier THEO-PHILO de la Terminale S3 avec M. Thierry Charton
Rencontre avec M. Charton dans le cadre du projet Théo-Philo. La S3 souhaiterait partager avec vous ce moment de découverte. Beaucoup de surprises au menu !
Quelle(s)identité(s) et pour quoi faire?
Lundi 11 juin, à 15h30, Mme Favard nous a accueillis au CDI. Elle nous a présenté M. Thierry Charton qui a accepté de participer à notre projet : engager une réflexion philosophique autour des thèmes étudiés en français. Pour ce premier Théo-Philo, la problématique choisie était « Quelle(s) identité(s) et pour quoi faire ? ». Cette rencontre a duré 1 heure et demie accompagnée d’une dégustation de thés et de petits gâteaux.
Nous avons tous apprécié les questionnements et la discussion avec M. Charton que nous avons décidé d’appeler le « philosophe » dans ce compte rendu.
Nous nous sommes d’abord présentés, chacun par une formule qui semble le caractériser. A partir de cette présentation, le philosophe nous a parlé de la quête identitaire, a répondu à nos questions mais nous a aussi questionnés.
Voici, quelques mots et et idées qui nous ont marqués :
– faire le deuil de soi-même,
– se retrouver seul pour s’interroger,
– être idiot c’est être soi,
– être dans la fausse image, l’illusion,
– une personne c’est un masque,
– se connaître pour être libre,
– je peux être ce que je suis sans le regard et l’avis des autres,
– on ne se connaît pas, on n’est que ce que les autres veulent qu’on soit,
– c’est dans les moments de crise qu’on est dans la quête identitaire…
Le philosophe nous a beaucoup impressionnés. En effet nous ne connaissons pas la philosophie, certains d’entre nous étaient persuadés qu’ils n’allaient rien comprendre. Finalement, nous sommes fiers d’avoir compris quelque chose même si nous avons dû être très attentifs pour suivre ses propos entrecoupés de questionnements multiples. C’est ce qu’on appelle « cogiter ». Beaucoup d’entre nous ont déclaré avoir repensé à ce qui était dit, le soir, chez eux. D’autres ont déclaré avoir eu des doutes sur ce qu’ils pensaient savoir, ce qu’ils pensaient être.
Comme nous étions impressionnés nous n’avions pas posé beaucoup de questions. Certains n’ont pas osé par peur de dire des bêtises, d’autres n’étaient pas assez rapides et les réponses étaient données juste après qu’ils ont eu les questions dans la tête. Nous nous sommes demandé après s’il ne s’est pas trop ennuyé avec nous.
Aimée pour la S3