Les élèves de Cluny au coeur des “échos du mensonge”

Le 5 septembre, 3 classes de seconde et une classe de première du lycée ont pris le bus direction Centre Culturel du Mont-Dore, pour assister à une pièce de théâtre de Pierre Gope intitulée, Les échos du mensonge. Une découverte !

Départ pour le centre culturel du Mont-Dore Les classes de GA1, GA2, GA3 et ARCU, en compagnie de leurs professeurs et de la documentaliste ont été accueillis par les responsables du Centre Culturel du Mont-Dore, le jeudi 5 septembre.
Pierre Gope, un des premiers dramaturges mélanésiens, présente sa dernière création Les échos du mensonge.

L’histoire

La mère de famille La pièce, Les échos du mensonge, raconte l’histoire d’une famille après un accident de voiture.
Yedidja et Djamulo voient leur vie basculer autour de plusieurs mensonges révélés par le passeur du couloir. La vie de l’un d’eux est bouleversée,Yedidja voit sa vie sous un autre angle, sa femme le trompe avec son frère cadet et sa mère meurt.

Pourquoi ce titre Les échos du mensonge ?
Un écho est une résonance,une propagation de son. Les mensonges résonnent au sein de la famille et les enfants ainsi que la mère en subissent les conséquences.

Un décor créatif et astucieux

Des tiges de bambou en guise de décor C’est un décor très simple. La scène est d’abord vide. Ensuite, les acteurs ont posé des tiges de bambou afin de créer une case. L’imagination du public n’a pas besoin de plus.

L’ambiance dans la salle

Installation des élèves Beaucoup de rires dans la salle parce que les personnages s’expriment parfois en langage familier, et parce qu’ils utilisent aussi 4 langues vernaculaires.
Mais il y a eu aussi des moments de tristesse, lorsque la mère de Yedidja meurt, humiliée et assassinée par son fils cadet. L’agonie de la mère a été longue. La scène était éclairée par une lumière rouge pour signifier la souffrance et la mort. On sentait la peur, tellement cette mort semblait réelle. On sentait la haine du fils et peut être le dégoût du spectateur envers le geste du fils : il l’a tuée en la violant symboliquement.

Echange entre les comédiens et les élèves

Après la représentation, le public a applaudi les comédiens puis l’auteur de la pièce est venu rejoindre ces derniers sur la scène. Les élèves ont posé des questions et donné leur avis sur la pièce.
– Quelles sont les origines des acteurs ?
– Quelles sont les langues parlées dans la pièce ?
– Pourquoi cette pièce de théâtre est-elle si pessimiste?
– Pourquoi la mère a-t-elle été si mal traitée ? Parce qu’elle est la plus coupable ? Parce que ce sont les femmes qui souffrent le plus ?
Puis un élève a remercié toute la troupe, surtout la comédienne qui tenait le rôle de la mère.

Impressions des élèves de la 2GA1 en classe après la représentation

De retour au lycée, les élèves de la GA1 ont exprimé leurs impressions. Les élèves ont apprécié cette pièce.
Pour certains, elle montre la réalité dans les familles et les tribus : le mensonge, la façon de se parler, la façon de se disputer, la coutume, le partage de terres. En plus, ils disent que c’est la première fois qu’ils voient des acteurs kanak. Deux de ces acteurs ont pleuré pour de vrai, cela a étonné et ému les élèves. Comment les acteurs font-ils pour pleurer ?
Les élèves non kanak de la classe ont pu aussi découvrir des aspects de la culture kanak et trouvent qu’elle a des points communs avec les autres cultures océaniennes.
D’autres élèves ont déclaré qu’ils étaient perdus parce que la pièce abordait trop de sujets. Quelques élèves n’ont pas aimé la façon dont le fils a tué la mère. Ils ont été perturbés : c’est la première fois qu’ils voient une telle chose, c’est trop cruel, c’est pervers.
Enfin, ces élèves n’ont pas aimé le discours sur l’argent qui donne le pouvoir et le pessimisme de la pièce : c’est triste et il n’y a pas d’espoir.

Petite biographie de Pierre GOPE

Pierre Wakaw GOPE est né le 31 Janvier 1966 à Maré.

En 1990, il est stagiaire au développement et fait le tour de la Grande Terre, pour enquêter sur les origines du peuple kanak.

Un an plus tard, il découvre le théâtre en assistant à une répétition de la compagnie africaine Kotéba à Nouméa. Cela lui a plu et il décide d’apprendre le théâtre à Abidjan, puis au Vanuatu et à Rennes avec Peter Brook.

Aujourd’hui Pierre GOPE est un auteur et metteur en scène du théâtre kanak. Ses pièces évoquent les tabous et non dits de la société kanak.

Pierre GOPE

Samantha GAVEAU
et tout le reste de la classe

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